J'ai peur.Peur de la voie sans issue de l'unique

J'ai peur.
Peur de la voie sans issue de l'unique amour.

Comments

[Mû]

Coucou, BIFANE, ça c'est du commentaire !

SYLVAINE, tu es une "pisteuse de nuages" toi, alors va lire Bifane.

SERVANNE, pas trop mûr l'amour quand même.

[Servanne]

Ah ...j'aime quand on parle d'amûr ...

[Sylvaine]

Bifurques...Tu t'imagines l'ennui... après les débuts consommés et consumés...Le cœur, heureusement se renouvelle comme les marées ou les nuages...
Bon il y a la mauvaise herbe...mais une soupe d'orties avec des pommes de terre...c'est exquis.
Avec le temps....toi sous mon phare !

[Bifane]

Ce que c’est, cet amour unique, exclusif, raide, embrigadé, réglementé… Ce que c’est… Pas sûr que ce soit réellement de l’amour. Il y a de ça, de ça aussi, mais tellement ligoté de principes, d’obligations, d’interdictions, d’exigences, et tellement soumis à la culpabilité de tout manquement... Où est la liberté ? Où est le ressort du devenir ? Aimer, c’est espérer pour l’autre ce qu’il peut vivre de mieux, sans que ça le bousille non plus, inconsciemment. Enfin, ce serait l’idéal. C’est pas le réel. Dans le réel, aimer une personne, c’est s’interdire absolument d’en aimer aucune autre de la même manière : pas le droit, passage fermé, cœur claquemuré, tu bouges t’es mort, tu bronches pas, tu respires même plus, que pour moi, toi et moi, nous deux, hop ! C’est fermé après nous, y’en a plus pour personne, du large ! Au diable les autres !
Ce que c’est, cette forme d’amour, je sais pas vraiment. Mais c’est pas l’idée merveilleuse que je m’en faisais…
Alors, je la comprends pas mal, ta peur… Enfin, je me l’interprète comme ça, comme elle me parle.

[Mû]

JULIE, tu n'es pas hors sujet, tu es même totalement dedans. Nan, pas impudique pour moi, il m'arrive aussi de l'être si tu lis bien entre mes lignes.

ALQA, avec toi je n'ai plus peur. Sourire.