Exil

A l'heure du bouillon de minuit
Je marche dans mes flaques d'eau salée
Et je vois la mer qui s'enfuit
A la poursuite de ses marées
Si je savais comment faire
Si je savais comment faire
Je construirais une île

A l'aube éclatée qui s'ensuit
Je crie qu'il faut beaucoup s'aimer
Qu'il faut inscrire dans le granit
Les mots qui servent à pardonner
Si je savais comment faire
Si je savais comment faire
Je construirais Ton île

Quand le soleil est au zénith
J'ouvre des yeux tout extasiés
Je grave en moi l'instant d'ici
Pour que demain ne puisse l'ôter
Si je savais comment faire
Si je savais comment faire
Je construirais Mon île.

(Texte déposé SGDL, 2003)

Comments

[Mû]

SYLVAINE > J'adore tes trouvailles. Et je me transforme en grain de sable pour me nicher dans tes pliures.

BIFANE > Tes commentaires sont toujours magnifiques. Il faudra que j'en fasse un billet un jour !

CATHOUNETTE > C'est ton combientième blog depuis que je te connais, ma Cathy ? Sourire.

[Sylvaine]

Mon ex île...je la pose ici pour toi MDR
http://www.sousrealisme.org/v2/index.php?sv=24&aid=219
A part ça je cherche musique dans les pliures de ma peau. C'est beau...

[Bifane]

Si l'on savait, tous, chacun, comment faire... pour jeter hors de soi les anciennes colères, pour n'avoir à l'âme que la quête du beau, du juste, pour ne caresser vers demain que nos plus nobles espoirs... et, oui, pour mieux et pour beaucoup s'aimer !
Si nous savions... Nous serions tous des îles, dans un océan à devenir, à grandir, à être...
Il est lumineux, ton poème, Mû. J'aime beaucoup...

[cathounette]

merci ma chérie pour ta rapidité ! je te mets en lien. bisous

[Mû]

CONSTANCE > Pour aller sur l'île je n'ai qu'à traverser le pont qui se trouve à une encâblure. Et pour aller sur l'il je n'ai qu'à fermer les yeux.